Bali Munduk (2)

Le chauffeur arrivera en fait pratiquement à 10h00, histoire de nous mettre dans l'ambiance balinaise, dans la zen-attitude.

Nous faisons connaissance avec l'équipe bien sympa d'Archipelago, un jeune probablement stagiaire et le patron, Régis, chez qui, on sent l'artisan du tourisme. C'est quelqu'un de simple. Il a créé sa boite il y a une dizaine d'années, parle visiblement Balinais avec ses employés, bricole un vélo électrique pendant que l'on discute de Bali, de tourisme.

On passe presque deux heures à équiper les vélos -rustiques mais bien entretenus- et prendre connaissance du fonctionnement du GPS et des tracés jour par jour. Maxime nous imprime les dénivelés...

Bonne nouvelle: demain, ils mettent à notre disposition -ce qui n'était pas prévu dans les prestations de départ- un chauffeur pour la première journée, ce qui m'évitera de porter les sacoches. Il est sensé nous monter en cas de difficultés pour notre première ascension de 12 kilomètres... à moins que nous prenons l'un des deux raccourcis sur un "single track" (chemin plus étroit que le "jeep track", les VTTistes comprendront).

Route vers le centre de l'île et Munduk d'où nous commencerons demain notre première étape à vélo. Là encore, le chauffeur parle un anglais très, très sommaire donc peu d'échanges possibles. Nous avons loupé le temple sur l'un des lacs du centre de l'île. Astrid dort ou somnole une bonne partie du temps.

D'énormes bouchons, semble-t-il dûs à une fête sur le trajet, liée à la fin du ramadan. Nous arrivons en fin de journée dans une guest house * très sommaire. Le village de Munduk est à flanc de montagnes. Nous allons dîner dans une guest house sympa juste à côté.

Le lendemain, malgré un footing prévu le matin, nous avons dormi jusqu'à 9h00. Notre motivation de la veille s'était quelque peu dissipée... Le chauffeur est venu nous chercher un peu en retard. Vers 10h00, il nous a emmenés au garage afin d'obtenir les informations sur notre périple ainsi que pour régler les vélos. Papa a bien discuté vélotage avec le gérant de la boîte et un stagiaire. Moi? Je suis restée plantée là à les écouter. J'ai eu beau essayer , je n'ai pas réussi à partager la passion de leur dialogue.

Après 3 heures de route , enfin plutôt d'embouteillages, nous sommes parvenus à notre hébergement. Sommaire de l'intérieur mais pas trop mal de l'extérieur. À l'heure du coucher de soleil par contre, c'était vraiment joli. Une couleur orange-rose éclairait les toits rouges et, à côté, la forêt s'étendait jusqu'à rejoindre la mer.