Bali à vélo (1)
Comme j'ai la flemme de créer un autre blog spécifiquement pour cette escapade à vélo à Bali, je vais utiliser celui d'Afsudnews. J'en conviens; c'est du grand n'importe quoi. C'est peut-être un signe. Je lâche prise. Je me Bali-zen-ise.
Bali. Tout le monde connait. Donc aucune originalité dans le choix de la destination. Ile volcanique d'Indonésie très touristique, à dominante bouddhiste, contrairement au reste du pays. En termes de relief, à priori, quelques similitudes avec La Réunion...
Sauf que nous ne sommes pas venus pour les plages, le surf ou la randonnée, mais pour y faire du vélo avec Astrid. Inutile de vous le dire: plus que le pays, le fait de vivre une telle aventure avec ma fille me comble. C'est un avertissement au manque d'objectivité dont je pourrais faire preuve dans les prochaines pages de ce blog. Vous en connaissez beaucoup, de grands ado partants pour des vacances commando avec leur père?
Comme souvenir de notre voyage et pour tenir au courant Maman Poule, les deux petits poussins et le reste de la famille, nous avons décidé de tenir un blog commun. Mais la règle sera la suivante: nous écrirons chacun de notre côté et nous découvrirons le texte de l'autre qu'au moment de les mettre en ligne... le texte d'Astrid sera sous le mien en gras italique
Donc, nous voilà partis pour Bali qui se trouve à 4 heures de La Réunion, 6 heures de l'Afrique du Sud, pratiquement le décalage Québec / Paris et dans le sens ouest / est, cela fait très mal. Résultat du voyage: une nuit tronquée. Pas de bagage enregistré car nous avons une escale très courte à Singapour puis vol vers Denpasar, capitale de Bali.
Si j'étais parti seul, j'aurais peut-être opté pour l'aventure sans l'aide d'une agence, mais avec mon gros bébé de 17 ans, je n'ai pas intérêt à me louper. Je veux fidéliser la clientèle...
Je suis donc passé par une agence. Par paresse, j'ai choisi français: Terres d'Aventure, qui a sous-traité à une agence locale, Azimuths tenue par une ancien de Terdav Paris, qui lui même sous-traite à un autre prestataire, Archipelago!
Nous avons donc reçu une enveloppe avec nos documents de voyage: une belle pochette, trois feuilles d'informations générales sur l'Indonésie et un "road book" très design mais pas grand chose à l'intérieur.
Les vélos, un téléphone et un GPS sont fournis, les bagages sont transportés trois fois pendant le séjour. Le reste du temps, nous devrons nous débrouiller avec des sacoches. Heureusement que je pars avec Astrid, la plus cool de la famille en termes de bagages. Avec Marie, il aurait fallu une tenue différente par jour et pour Simon, autant de paires de chaussures que de tenues...
A notre arrivée à Denpasar, Astrid cherche la personne chargée de notre accueil pendant que je tente de retirer de l'argent à un guichet automatique.
Elle revient bredouille. On trouvera plus tard la personne concernée avec une toute petite plaque Terdav sans nos noms, plutôt souriante. Malheureusement, à la première question, le Monsieur nous indique qu'il ne parle pas anglais. Il nous dira juste "tomorrow" et nous montrera une feuille avec écrit "8:30". On en conclut que c'est notre heure de départ pour le lendemain.
Grosse circulation sur la route jusqu'à notre hôtel*ou** à Seminyak, banlieue de Denpasar à proximité de la plage.
Premières courses pour compléter nos petits bagages de cabine puis dîner. On relit le road-book où il est spécifié un transfert vers le prestataire de vélo à 9h30. Une heure en plus de sommeil pour Astrid, c'est un luxe. On envoie un message pour confirmation.
Chaleur, humidité et fruits tropicaux... L'arrivée à Bali me rappelle un peu la Thaïlande. Nous avons été accueillis à l'aéroport par un chauffeur de l'agence Terre d'aventure. Ce dernier baragouinait deux trois mots en anglais.. et encore, trois me paraît beaucoup. Il nous amena jusqu'à notre hôtel, qu'il eut du mal à trouver , puis papa et moi sommes partis découvrir les magasins... je veux dire les environs. Après 30 minutes de marche dans les rues constituées de vitrines et d'échoppes , Papa a gentiment accepté de rentrer et de me laisser quartier libre pour faire du shopping. Je n'attendais plus que ça ...
Mais avant de me laisser, il m'a fait doublement plaisir en m'invitant dans un bar à sushis. Des sushis plein le ventre, j'allais attaquer 3 heures de shopping dans une petite ville balnéaire. Les vacances s'annonçaient bien. Très bien même.