La Pourvoirie Daaquam vue par Marie
Marie-Charlotte était en charge du compte rendu de notre séjour chez Max et Marie-Claude à la Pourvoirie Daaquam... Plus de 20 jours après, je viens de le recevoir (il ne faut pas être pressé avec Marie). En tout cas, ceux qui connaissent notre fille cadette ne seront pas étonnés du résultat... que je vous livre tel quel.
Nous avons donc quitté la petite auberge de Sacré Cœur le 6 janvier au matin après un petit déjeuner en compagnie de notre aubergiste. Son secrétaire, Charles, sa fidèle amie, Brigitte Bardeau, et lui-même nous avaient accueillis la veille alors qu'il ne faisait que
Après un long et fatigant trajet pour le conducteur, nous sommes arrivées à la pourvoirie Daaquam à la nuit tombée. Fatigant car il y avait encore de la glace ici et là sur la route, ce qui n'est jamais très rassurant, et encore moins quand on n'en a pas l'habitude. Nous y avons reçu un accueil des plus chaleureux, comme à tous les autres endroits où nous avions été reçus d'ailleurs. La famille Vidal compte trois enfants, parce que tout le monde sait que trois est le chiffre idéal de petits garnements à avoir, n'est-ce pas? Le nombre idéal pour vous en faire voir des vertes et des pas mûres pendant un certains temps (quand l’un a tout juste fini sa crise d’adolescence, le plus jeune la commence seulement, etc…) sans pour autant vous obliger à changer de voiture pour prendre un monospace, car tout le monde rentre parfaitement sur la banquette arrière 3 places… après quand il y en a quatre cela devient plus problématique. Je disais donc qu’il existe trois petits Vidal juniors. Le chef de meute, Xanthin, est un petit charmeur espiègle qui ne rate jamais une occasion de faire le joli cœur auprès des filles, qu’importe leur age (car après tout ce n’est qu’un petit chiffre n’est-ce pas ? rien de très significatif). Et puis tout le monde sait que ce n’est que strictement dans un but professionnel que notre cher petit Xanthin bat ostensiblement des cils à toutes les jolies filles fréquentant la pourvoirie ! Mais oui voyons, quelle meilleure façon que celle-ci y a-t-il pour faire revenir les clientes et s’assurer une fidèle clientèle pour l’avenir? Car en effet, si jamais l’envie de reprendre la pourvoirie de ses parents lui traversait l’esprit dans quelques années, il faudrait bien être une relève à la hauteur. Mais comme ce petit malin a hérité du sens commercial de son père, on ne s’inquiète pas trop pour l’avenir de la jolie petite pourvoirie. Ensuite vient donc le cadet, le gentil Lenox, qui est probablement celui qui ressemble le plus à sa mère physiquement. Les cheveux légèrement longs et noirs avec quelques mèches lui tombant sur ses petits yeux rieurs et foncés. Lenox a récemment remporté les championnats de ramassages au ski de fond. En effet, j’ai était battue pour la première fois de ma vie en matière de gamelles dans la neige. Mais je ne suis nullement mauvaise perdante et même soulagée de léguer mon titre. Que voulez vous, l’équilibre et la délicatesse n’est pas notre fort à nous, les cadets. Finalement, on en arrive à la petite dernière, la princesse de maison, l’Altesse Xilia. En effet son père, son fidèle chevalier servant, est son plus grand serviteur. Il ne suffit que d’un « papa je veux… » pour que le petit papa se mette, derechef, à quatre pattes et obéisse aux ordres de « sa princesse », « sa chérie », « son cœur » (car les petits noms ne manquent pas comme vous pouvez le voir). En un mot « GAGA »! Complètement gaga le papa. Mais profite en Max, parce que ça devient vite de petites « pisseuses » exaspérantes, comme papa aime à nous appeler. La future petite pisseuse Xilia a donc 3 ans, des joues roses et rebondies comme des pêches, le regard pétillant, les petits cheveux bruns bouclés et UNE ENERGIE DEBORDANTE, surtout une énergie débordante oui ! Jamais elle ne pouvait être là où vous l’aviez vu il y a seulement quelques millisecondes de cela, elle était déjà entrain de courir à l’autre bout de la pièce. Ah la vivacité juvénile… il est impossible de ne pas se sentir apathique à côté. Et pourtant il n’y a pas de temps pour l’apathie à la pourvoirie. Marie-Claude et Max n’arrêtaient pas de courir ici et là, car en effet, nous étions venus à la fin de la haute saison et le pauvre Max était méchamment grippé. Ah vraiment cette famille Caussanel, elle semble ne pas avoir de rivale en matière d’enquiquinage ! Les présentations et circonstances me semblant avoir été suffisamment détaillées à présent, je vais pouvoir commencer mon récit.
Nous sommes donc arrivés à la nuit tombée. Cela faisait plus de 12 ans que papa et Max ne s’étaient pas vus et pourtant, il semblait qu’ils avaient conversé pas plus tard que la veille. Ce fut agréable de voir que certaines amitiés ne prennent jamais d’âge, pas une ride, pas un pépin de fidélité. D’agréables souvenirs me revinrent en entrant dans la salle commune, là où nous avions mangé d’innombrables pancakes au sirop d’érable il y avait de cela douze ans. Les flammes brillaient dans la cheminée, les bûches chuchotaient en se consumant, l’orignal accroché au dessus du feu, et qui portait alors un bonnet de Noël entre ses énormes cornes à l’occasion des fêtes, nous fixait avec ses grands yeux au regard vide. Tout cela contribuait à l’atmosphère accueillante et chaleureuse qui remplissait la pièce. Nous prîmes donc l’apéritif au coin du feu, bien au chaud, enfoncés dans les canapés moelleux en cuir. Puis nous nous installâmes rapidement dans notre petit chalet en bois pour pouvoir aussitôt repartir à la salle commune où nous dînâmes avec les Vidals.
Le lendemain, nous nous réveillâmes de bonne humeur et enjoués à l’idée d’aller faire du ski de fond (surtout maman qui voulait « bouger » un peu). En ouvrant les rideaux de la cuisine, juste avant de mettre la table du petit déjeuner, je vis que la fenêtre donnait directement sur la rivière glacée qui passait devant la sombre forêt. Derrière les arbres, quelques rayons du soleil levant brillaient, car étant paresseux lui aussi en hiver, il ne se levait pas avant 7h40. Après nous être suffisamment remplis le ventre, nous partîmes directement nous équiper en ski de fond pour ne pas perdre de temps en cette froide journée ensoleillée. Xanthin et Lenox nous accompagnèrent avec leur joie de vivre perpétuelle. C’est à l’occasion de cette sortie dans les bois que je lui cédai, sans une once d’hésitation, le titre de "JeRéussisATomberToutLeTempsSans SavoirCommentMaisJeTombe". Maman, elle, ne fut pas tout à fait envahie par la joie de vivre que dégageaient les 2 petits coquins… loin de là même. A peine avait on entendu le deuxième « CLAC », marquant que ses skis étaient à présent fixés à ses chaussures, qu’elle s’exclama « Philippe ! ». « Mais comment on avance ? Non Philippe, j’y arrive pas ! Philippe je vais tomber! ». Elle gémissait ainsi d’une voix très peu rassurée. Et même papa, papa le plus fort, le meilleur, qui sait tout faire, qui peut mettre tout le monde sur une selle de vélo, même papa n’arriva nullement à faire faire plus de trois petits mètres à maman. Elle rentra donc, décrétant avec assurance qu’elle n’était certainement pas faite pour une telle activité. Activité où ses pieds ne touchaient pas directement le sol et où elle serait donc bien obligée de glisser, Seigneur Dieu quel danger ! Je ne suis pas très charitable avec ma chère maman, je vous l’accorde. Pour compenser son manque d’assurance sur les surfaces glissantes, elle prépare merveilleusement bien le thé lorsque l’on rentre au chalet, le bout du nez tout froid (et puis la vision de ses ongles fraîchement vernis n’est là que pour notre bon plaisir des yeux). Nous sommes donc rentrés enchantés de notre petite sortie entre les conifères. La neige, bien damée sur les pistes de ski et poudreuse partout ailleurs, blanche immaculée, brillante sous la lumière éclatante du soleil, renvoyait une certaine clarté sur les arbres. Ces arbres dont on ne pouvait s’empêcher de se demander comment, comment cela était t-il possible, qu’ils puissent garder leurs feuilles vertes avec un tel froid. Cette pensée était des plus apaisantes pour une raison que j’ignore, en réalité tout l’était. Où étions nous ? Ben à Narnia voyons ! Quelle question idiote vraiment. Les garçons étaient devant pendant qu’Astrid et moi étions derrière. Astrid, parce qu’elle n’allait pas très vite au début… et moi car ne sachant rien faire sans finir par terre à un moment ou à un autre et n’ayant pas l’habitude d’avoir des skis aux pieds, je ne pouvais m’empêcher de finir dans la neige froide. Le problème quand on tombe, c’est de se relever après, et se relever avec des skis, croyez-en ma grande expérience, ça prend un certain temps. Il faut ensuite multiplier ce temps consacré à se relever par le nombre de chutes et, encore une fois, croyez-en mon expérience, cela fait un temps de retard considérable.
Nous étions le 6 janvier et se trouver de l’autre côté de l’Atlantique n’était nullement une raison pour ne pas fêter les rois… si encore ça avait été Carême, on aurait bien fait impasse sur la tradition , mais là, hors de question ! Cette après-midi là fut donc consacrée à la confection des galettes pour Astrid, par une ballade dans la forêt pour les parents, d’innombrables heures passées à jouer aux jeux vidéo pour les garçons et à lire pour moi-même. Au menu, le soir, cari poulet, cuisiné par nos parents créoles. C’est ainsi que vers 18 heures, tout le monde était réuni dans la maison des Vidal. Astrid ayant fini ses galettes, qui cuisaient à présent au four, ce fut au tour des parents de prendre le relais dans la cuisine. La bonne odeur de viande que l’on faisait revenir envahit rapidement le rez-de-chaussée de la maison au plus grand plaisir de nos narines. Lorsqu’il ne restait plus qu’à attendre que le tout cuise ensemble dans la marmite, les adultes décidèrent d’ouvrir une bonne bouteille de rosé et de papoter. Le rosé avait réellement un goût sucré de rose qui ravit les palais. Quand tout fut enfin prêt et que l’impatience de Max à goûter ce qui se trouvait sous ce couvercle de marmite fut incontrôlable, nous passâmes à table. Je n’ai aucun mal à dire que les cuisiniers avaient réellement réussi leur œuvre d’art culinaire, car rares furent ceux qui ne se resservir point (sauf là petite Xilia qui attendait avec impatience la galette et surtout la petite fève qui se trouvait dedans). Le rougail dakatine fut éradiqué de la surface terrestre et les marmites subirent de très lourdes pertes. Vint ensuite la galette poires amandes chocolat d’Astrid…ce fut petit Jésus en culotte de velours, comme dit Kiki. Malgré le manque d’appétit de tous suite au cari, la pauvre galette n’eut pas le temps de profiter bien longtemps de la vie et fut entièrement engloutie sans trop de mal ma foi. Maman eut la fève et finit la soirée avec une couronne en plastique rose, Reine des Neiges, et le sceptre lumineux assorti, telle la cerise sur le gâteau. Nous repartîmes donc dans notre petit chalet, non pas en marchant mais en roulant, pour une bonne nuit de sommeil et de digestion.
Le lendemain matin fut consacré aux raquettes. Maman ayant été déçue de ne pas avoir réussi à faire du ski de fond la veille, nous décidâmes de faire une sortie raquettes en espérant que cette fois-ci, tout ce déroulerait sans pépin. Au final, ce ne fut que papa, maman et moi qui prîmes les raquettes. Les 3 garçons prirent les skis de fond, Astrid resta pour travailler dans la salle commune et le pépin fut moi-même en personne, ou plutôt mes orteils. Après avoir marché pendant environ trente minutes dans la forêt, comment dire cela… mes orteils n’étaient plus ? En effet, lorsqu’on n’est pas habitué à des températures aussi basses et qu’on sent nos extrémités geler, une pensée ridicule et bizarre nous vient tous à l’esprit, « C’est bon ! Le sang dans mes orteils est congelé… Quand je vais enlever mes chaussures, ils seront tout bleu et on sera obligé de les couper ! » . Et ce fut précisément cette pensée puérile qui me vint à l’esprit en plus du froid, que je jugeais alors intenable dans mes bottes humides sans chauffe-orteils. Heureusement, ma mère chérie d’amour que j’aime de tout mon petit cœur, avait très envie de relâcher sa vessie après les nombreuses tasses de thé qu’elle avait bues au petit-déjeuner. Alleluia elle accepta donc de rentrer directement au chalet avec moi pendant que les garçons continuaient leur petite promenade. Jamais auparavant je n’avais ressenti une telle satisfaction en enlevant mes chaussures ! Je restais ensuite un bon moment près de la cheminée, tendant mes pieds vers le feu qui s’occupait généreusement de les décongeler. Jamais je ne fus aussi contente de voir les dix orteils de mes grands pieds répondre à l’appel.
Cette après midi là devait être très spéciale. Max nous avait réservé une activité tout à fait exotique (pour nous du moins) et magique. Car aucun autre mot que « magique » ne peut décrire ces deux heures que nous allions vivre. Nous nous sommes donc laissés entièrement équiper de manière à « ne pas avoir froid » et certains d’entre nous avions amené des chauffe-orteils et mains. Nous comprîmes plus tard que « ne pas avoir froid » n’était pas une chose tout à fait réaliste dans les circonstances présentes. Pensant avec candeur être immunisés, avec toutes nos épaisseurs, nous sortîmes et prîmes la direction des hurlements qui nous parvenaient aux oreilles. Arrivés là où nous attendaient un peu moins d’une trentaine de huskies, nous aidâmes nos guides à atteler les traîneaux. Certains chiens étaient têtus, excités ou encore agités pendant que d’autres, indolents, attendaient calmement leur tour, couchés et les yeux fermés. Astrid était dans le traîneau conduit par Xanthin, Simon et moi avions comme conducteur notre créateur, notre père qui est aux commandes, et maman se faisait conduire par notre gentil guide. Nous sentîmes un mouvement brusque lorsque papa lâcha les freins : nous partîmes d’un coup, en avant pour retourner à Narnia ! Le guide et maman devant, Astrid et Xanthin en sandwich au milieu et « nous autres » fermions le cortège. Au début nos chiens n’étaient décidément pas motivés et s’arrêtaient régulièrement, distraits par quelques futilités le long du sentier. Mais plus nous avancions dans les bois, plus ils obéissaient à la voix autoritaire de papa, qui comme d’habitude peut faire obéir tout le monde. Et moi, moi j’étais devenue Anna Karénine dans son traîneau en plein cœur de
Nous longeâmes donc la frontière sur plusieurs mètres et nous fîmes notre première petite chute dans la neige quand le traîneau se renversa. Rafraîchissant, c’est le cas de le dire quand la glace entre dans vos bottes. A partir de la frontière, il nous restait encore une heure de traîneau. Mais le froid s’était subrepticement répandu dans nos membres et je commençais à être prête à échanger mon ossobuco contre la toque et le manteau en fourrure d’Anna Karénine. Nous traversâmes ensuite une tourbière. La lumière du soleil commençait à disparaître tout fait du ciel immense. Devant nous, la forêt se dressait, sombre, imposante, mais son aspect mystérieux arrivait tout de même à la rendre accueillante et intrigante. Astrid, voulant combattre le stéréotype de la femme passagère et de l’homme qui conduit, mais surtout parce qu’elle devait bouger pour ne pas congeler, prît les reines du traîneau en femme moderne exemplaire, conduisant habilement la machine où Xenthin avait pris sa place. Je ne vous cacherais absolument pas que je fus soulagée de voir les lumières des chalets et de la salle commune. Les trente dernières minutes étaient devenues désagréables à cause du froid qui piquait la peau et qui s’était discrètement infiltré sous nos gros vêtements chauds, tel le pire des espions soviétiques. Aussitôt sortis du traîneau, notre instinct de survie féminin poussa maman, Astrid et moi à courir, à courir le plus rapidement que notre état de congélation nous le permettait, vers la salle commune, vers les lumières, la civilisation (car certaines « pisseuses » avaient besoin de la technologie, d’eau courante plus précisément, si vous voyez ce que j’insinue). Arrivées à l’intérieur, des tasses de chocolat chaud, fumantes, nous attendaient sur le comptoir de l’accueil. Nous descendîmes donc dans la salle d’équipement du sous-sol, enlever les vêtements qui nous avaient généreusement été prêtés. Les garçons étaient déjà revenus quand nous remontâmes et sirotaient leur chocolat chaud en discutant avec Max, qui les avait rejoints.
Ce soir-là, ce fut donc ossobuco et deuxième galette poires amandes chocolat d’Astrid au menu. C’était un repas qui était tout ce qu’il y a de plus parfait après cette sortie extraordinaire.
Le lendemain était déjà le jour de notre départ en direction de Boston. Nous nous levâmes de bonne heure pour pouvoir aller manger des pancakes au sirop d’érable avec les Vidal. Papa et Max commencèrent donc à faire les crêpes vers 8 heures, Max en tenue de cuistot bien évidemment. Après le petit-déjeuner, Papa et moi partîmes faire de la moto-neige avec Max pendant que les deux autres filles et mamans se rendirent à la cabane à sucre acheter du sirop d’érable (vraiment alors, quelles acheteuses compulsives, même au plein milieu de la nature elles se sentent obligées d’aller dans un magasin dépenser, si c’est pas triste ça). J’étais donc derrière papa sur la moto-neige, pas question de laisser une folle comme moi conduire la moto bien évidemment, non mais vous imaginez la catastrophe si une fille conduisait ? Désolée Mesdames il faut de la force virile pour manier ce genre de mécanique. Nous allâmes également jusqu’à la frontière américaine où nous nous arrêtâmes pour que Max nous raconte des anecdotes sur cette frontière et les différences entre les lois canadiennes et américaines. Quand nous repartîmes, je commençais à avoir froid car le vent s’était levé, mais il n’y avait pas que cela. J’avais en effet étais assez sotte pour boire trois grandes tasses de café avant de partir… aïe la vessie. Hormis ces deux petits détails, ce fut une chouette dernière sortie dans la forêt recouverte de neige, de sucre-glace brillant.
Aussitôt la balade finie, il fallait se dépêcher de faire les bagages (nos bagages alourdis par les litres de sirop d’érable achetés) et de charger le tank. Ceci étant fait, il fallait faire les adieux. Max essaya de convaincre papa de revenir travailler avec lui sur la pourvoirie, pour les soulager un petit peu de leur charge quotidienne de travail. Heureusement que nous ne sommes pas restés plus longtemps, sinon je pense bien que le déménagement serait déjà en cours ! Nous quittâmes donc cette jolie famille qui nous avait tellement bien reçus. On savait qu’on se souviendrait de ce séjour pendant longtemps.
C’était aux alentours de midi et nous nous mîmes en route, direction les Etats-Unis d’Amérique!